Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Jaynekochan

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 16 capitoli

Pubblicato: 27-02-10

Ultimo aggiornamento: 19-03-10

 

Commenti: 116 reviews

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GeneralSongfic

 

Riassunto: La canicule règne sur Tokyo, mais pas dans certains cœurs glacés. Si Kaori n'est pas là pour garder City Hunter, Ryo n'est plus que l'Ange de la mort et le groupe de nettoyeurs perd son pilier central. XYZ Kaori.

 

Disclaimer: Les personnages de "Little moments" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Ben oui

 

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   Fanfiction :: Moments 1 : Little Moments

 

Capitolo 6 :: Une déclaration bouleversante

Pubblicato: 07-03-10 - Ultimo aggiornamento: 07-03-10

Commenti: Ceux et celles qui suivent correctement sauront déjà qui se trouve dans ce chapitre, et oui Ryo Saeba. Je vous préviens d'avance, si vous aimez le mélodrame, sortez vos mouchoirs

 


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En ouvrant les yeux, il mit un moment avant de se rendre compte qu'il n'était pas dans sa chambre. Puis il prit encore quelques secondes avant de réaliser qu'il était dans celle de sa partenaire... Il avait dormi dans le lit de Kaori... Kaori n'était pas là... Tous les matins au réveil, il oubliait durant un instant... Durant un très court instant... Il oubliait le vide qu'était devenue sa vie depuis 29 jours. Jusqu'à ce qu'il se rende généralement compte qu'il n'était pas dans son lit. Depuis combien de temps n'avait-il pas dormi dans son lit ? 29 jours ? Non, plus que cela... Ou était-ce moins ?... Ryo retourna la question dans sa tête. Kaori était à l'hôpital depuis 29 jours, avant cela, il n'avait pas sommeillé dans son lit depuis 15 jours, et dès qu'il était rentré, il s'était mis à la recherche de sa partenaire... Cela donnait 44 jours... Il avait bien essayé de se reposer après l'opération, après avoir frappé ce fichu médecin à vrai dire, mais il n'avait pas réussi, donc cela ne comptait pas. Il n'avait pas dormi dans son lit à lui depuis 44 jours... Un mois et demi. Et tous les matins, il mettait un temps avant de se rendre compte que l'endroit où il se réveillait n'était pas sa chambre, qu'aucune massue ne l'attendait au réveil. Jusqu'à ce que ses réflexes aiguisés par le temps veulent bien se rappeler à lui, et avec eux, le souvenir de l'état de Kaori. Au vue du soleil qui lui tapait sur le visage, il avait somnolé l’après-midi et toute la nuit. Il tourna sa tête vers la photo sur la table de chevet et caressa son visage du bout de ses doigts.  

 

- Bonjour Sugar. On dirait qu’il fait encore soleil aujourd’hui.  

 

Ryo passa une main sur son visage pour terminer de se réveiller en s’asseyant sur le lit et machinalement son regard se porta plus bas en sentant le courant d’air que faisait le ventilateur sur son corps. Non seulement il avait dormi dans le lit de sa colocataire ou plutôt sur le lit de sa colocataire, mais en plus de cela, il l’avait fait nu. Apparemment sa serviette avait décidé de l’abandonner au cours de la nuit... Çà c’est sur que çà lui aurait valu une massue en temps normal. Oui mais en temps normal, il ne se le serait pas permit. En temps normal, Kaori aurait dormi dans son lit, et lui dans le sien... Et elle l’aurait fait se lever à grand coup de massue à cause de sa forme naturelle au réveil... En parlant de sa forme naturelle... Ryo porta son regard plus bas à sa ceinture et grogna avant de se rallonger sur le dos et de porter son avant bras sur ses yeux.  

 

- Là c’est sur qu’elle nous tuerait.  

 

Ryo enleva le bras de devant ses yeux avant d’envoyer un sourire goguenard au plafond en essayant d’imaginer la réaction de sa furie préférée si elle venait à entrer dans cette pièce maintenant. Comment réagirait-elle si elle venait à le trouver allongé là sur son lit à elle, nu comme un vers et dans cet état qui plus ait ?... humm... Les scénarios qui venaient à son esprit tenaient plus de sa vision à lui que de sa réaction à elle... Et n’aidèrent en rien sa condition. Ryo se releva en grognant un peu plus, rattrapa la serviette qui avait échoué sur le sol et se dirigea à grands pas vers la salle de bain dans le silence ambiant. Il entra dans la cabine de douche et tourna les robinets d’eau glacée à fond... En temps normal, cela ne l’aurait absolument pas gêné de prendre les choses en mains, pour parler franchement... Mais pas là... Pas alors qu’il se trouvait dans le lit de Kaori... Pas alors que Kaori se trouvait à l’hôpital... Ryo préférait laisser l’eau glacée prendre soin de son problème matinal à sa place.  

 

A peine sortit de la douche il se sécha et attrapa son portable dans la pile de vêtements laissés là la veille, puis il pianota un numéro qu’il connaissait par cœur. En attendant que la personne décroche, il ramassa ses vêtements souillés et les mit dans un sac en papier qu’il récupéra dans l’un des tiroirs du meuble de la salle de bain avant de se diriger vers sa chambre, toujours nu, avec une serviette posée sur ses cheveux trempés. Il était en train de prendre des vêtements propres dans son armoire quand on lui répondit.  

 

- J’ai besoin de la voir.  

 

La personne ne sembla pas s’étonner de son manque politesse et répondit comme si de rien était. Il n’avait pas besoin de dire qui il était, elle le savait, tout comme elle savait ce qu’il lui demandait, et elle répondit tout naturellement comme si elle avait attendu cet appel.  

 

- Merci... Oh Saeko ?  

- Quoi ?  

- Tu peux détruire ta liste de dettes.  

 

Il raccrocha sans rien ajouter avant de s’habiller et de récupérer son sac. Il sortit de l’appartement, descendit jeter le sac en papier dans la chaudière de l’immeuble et monta dans sa mini.  

 

En entrant dans l’hôpital, il ne fit pas attention au regard noir que lui lançait le médecin en chef. Celui-ci se trouvait à l’accueil avec une Saeko plus séductrice que jamais qui lui tendait un papier. Le médecin lui arracha le papier des mains avant de lui tourner le dos et de partir en marmonnant. Saeko lui sourit tristement en le regardant passer et il lui répondit d’un hochement de tête sans même s’arrêter. Une seule fois il était entré dans cette chambre, pourtant il en avait mémorisé le numéro et le chemin pour s’y rendre.  

 

A peine le pas de la porte franchit, son regard se porta sur la forme qui se trouvait en face du lit et qui n’avait pas fait attention à son arrivée, les yeux fixés sur elle. Ryo s’approcha de son meilleur ami et posa la main sur son épaule. Et Mick releva la tête pour le regarder. Il ne pouvait pas faire comme la veille avec Umibozu et l’ignorer, c’était Ryo qui se trouvait dans cette chambre et qui demandait son attention cette fois.  

 

- Rentres chez toi Mick.  

- Ryo...  

 

Les pensées qui passaient dans les yeux bleus lui tirèrent un sourire triste et compatissant.  

 

- Je...  

- Tu n’es pas responsable Mick... En aucun cas tu n’aurais pu prévoir ce qui s’est passé... Et je sais que tu aurais tout fait pour l’empêcher si tu avais pu... C’est Kaori après tout.  

- Mais...  

- Rentres chez toi. Vas t’occuper de ta femme.  

 

Mick se releva machinalement et laissa son regard glisser sur le corps allongé sur ce lit avant de tourner la tête vers Ryo en sentant celui-ci le pousser vers la sortie.  

 

- Vas t’occuper de ta femme... Et laisses moi prendre soin de la mienne.  

 

Mick hocha la tête avant de sortir sans oser regarder ce lit à nouveau. S’il le faisait, jamais il ne pourrait sortir de cette pièce... Sans plus tenir compte de qui se tenait dans la pièce, Ryo reporta son regard sur ce corps allongé qu'il adorait plus que tout. Mais cette femme, cette femme avait été la seule à lui faire comprendre que justement, elle n'était pas qu'un corps... Et s’il y avait bien une seule chose qu'il adorait encore plus que son corps, c'était son esprit... Sans faire de bruit il s'approcha d'elle et tira une chaise vers le lit où il s’assit avant de se pencher à son oreille.  

 

- Tu dois te réveiller Sugar parce que tu es en train de me tuer là.  

 

L'homme avala une gorgée d'air. Dieu que c'était dur. Il n'avait jamais parlé de sentiments. Avant elle, il ne savait même pas ce que ce mot voulait dire et avec elle, il ne savait pas comment lui dire. Mais jamais, jamais il n'avait pensé que s’il venait un jour à réussir à formuler de vive voix ce qu'il ressentait au fond de lui, elle ne l'entendrait pas. Cela devrait être plus facile de lui parler maintenant. Après tout, il n'était même pas sûr qu'elle l'entendait. Alors pourquoi cela ne l'était-il pas ?  

 

- Tu dois te réveiller parce que je n'ai jamais vécu sans toi Kao. Survivre, çà je sais le faire tout seul, mais vivre, je ne le peux pas sans toi... C'est toi qui as fait Ryo Kaori. Avant de te connaître, j'étais un simple nettoyeur sans trop de scrupules. Et même çà dans un sens c'était uniquement pour toi. Parce qu’après avoir rencontré Maki, à l'écouter parler de sa petite sœur qu'il adorait plus que tout, j'ai voulu... Pour la première fois de ma vie, j'ai voulu essayer de faire en sorte que ce monde soit un peu plus joli, pour que celle-ci puisse évoluer dans un monde qui en valait la peine, pas comme celui que j'avais connu moi...  

 

Ryo respira une bouffée d'air. Les mots venaient plus rapidement maintenant qu'il s'était lancé. Si seulement il avait sut plus tôt qu'il lui suffisait de laisser parler son cœur.  

 

- Avant de faire la connaissance de Maki, j'étais City Hunter, mais pas le city Hunter qui ne vit que grâce à toi. Avant cette rencontre, City Hunter n'était qu'un simple tueur à gage qui se fichait bien sur qui portaient les contrats des hommes qu'on lui demandait d'abattre, tant qu'on me payait de quoi survivre, qu'est-ce que çà pouvait bien me faire si ces hommes étaient bons ou mauvais ? Et avant de le rencontrer... Tu ne veux pas le savoir Kao... Tu ne veux pas savoir qui se cache sous le nom de "l'ange de la mort"... Si je suis un homme aujourd'hui, c'est uniquement par ta faute, alors tu n'as pas le droit d'abandonner cet homme... Ce sera de ta faute si je redeviens ce que j'étais... Car je ne sais pas comment rester un homme sans toi dans ma vie.  

 

Ryo sourit amèrement en relevant légèrement la tête pour la regarder avant de se pencher à nouveau à son oreille... Ce n’était pas des mots qu’il avait imaginés dire un jour, encore moins dans ce genre d’endroit ou n’importe qui pouvait arriver à tout moment et l’entendre.  

 

- Tu dois te réveiller parce que j'ai encore plein de sottises pour te faire enrager qui me trottent dans la tête... Qui me lancera une massue si tu n'es pas là pour le faire ?  

 

Un homme adossé à la porte sourit à cela et s'aperçut en relevant les yeux qu'il n'était pas le seul à écouter cette supplique. Saeko se tenait à ses côtés sans qu‘il l‘ai entendue arriver, les larmes aux yeux. Sans un bruit, elle s'adossa au mur à son tour et bascula sa tête en arrière pour regarder le néon du plafond qu‘elle ne vit pas. Que n'aurait-elle pas donné pour avoir un seul instant comme celui-là ? Un seul moment pour dire à Hideyuki ce qu'elle avait toujours caché au fond de son cœur sans avoir à faire face à une tombe glacée. C’est pour cette raison que quand elle avait reçu son appel ce matin, elle n’avait rien dit. Puis elle avait fait en sorte qu’il puisse à nouveau rentrer dans cet hôpital. Cela servait parfois d’avoir le préfet en tant que père.  

 

- Tu dois te réveiller parce que j’ai encore plein de chose à te dire. Et encore plus à t’avouer. Et je ne sais pas comment le faire... Tu dois te réveiller parce que j’ai besoin que tu m’entendes te les dire.  

 

Dieu oui... Et il ne s'en rendait compte que maintenant, qu'il avait besoin de lui dire ces mots. Mais il ne les avait jamais dis de toute sa vie... Il ne pouvait pas les dire ici.... Et puis, elle avait trop attendu pour qu'il se permette de lui dire maintenant. Il était lâche quand cela concernait ses sentiments envers elle. Mais pas lâche à ce point là.  

 

- Tu dois te réveiller car ensuite, il va falloir que tu m’apprennes à t’aimer mieux. Parce que t’aimer, c’est la chose la plus simple et la plus difficile à faire pour moi Kaori. Et je ne sais pas comment te le montrer, alors j’ai besoin de ton aide là.  

 

Le nettoyeur prit machinalement sa main dans la sienne et se mit à jouer avec ses doigts immobiles.  

 

- Tu dois te réveiller parce que tu ne me l’as jamais dis. Pourquoi devrais-je être le seul à le faire ?... Regardes, je suis en train de faire çà pour la première fois de ma vie et tu ne m’écoutes même pas.  

 

Mick sourit dans le couloir, malgré les larmes qui coulaient à son tour sur ses joues, et se laissa glisser au sol. Combien de fois était-il tombé à terre au cours du dernier mois ?... Mais c’était la première fois qu’il laissait les larmes couler depuis qu’ils avaient retrouvé la jeune femme. Il ne se rendit pas vraiment compte que quelqu’un se faufilait entre ses jambes avant de l’entourer de ses bras. Ce n’est qu’en sentant les larmes de Kazue dans son cou qu’il serra sa compagne contre lui. Quand était-elle arrivée ? Depuis quand n’avait-il pas fait attention à elle ? Il la serra plus fort pour se faire pardonner. Sa culpabilité lui avait fait oublier que Kazue était là pour le soutenir et qu’elle souffrait sûrement de son côté sans un mot.  

 

- Tu dois te réveiller parce que je n’ai pas encore eu le temps de te faire l’amour Kaori... Veux-tu vraiment rester allongée là sans jamais savoir ce que tu aurais ressenti Sugar ?  

 

Saeko sourit malgré ses larmes. Fallait-il toujours qu’il ramène tout à çà ? Alors que Mick souriait de son côté à la mention du surnom. Cet homme aurait-il pu se douter en lui donnant ce surnom il y a de cela des années, qu’un jour il en viendrait à ressentir de tels sentiments envers son 'Sugar Boy' ?  

 

- Tu dois te réveiller parce que j’ai envie de te faire un enfant.  

 

Les personnes qui se tenaient dans le couloir se figèrent alors que dans la chambre Ryo serrait ces doigts glacés dans sa main pendant que des larmes brouillaient pour la seconde fois de sa vie sa vue.  

 

- Tu m’entends Kao ? Je veux une petite fille de toi... Une petite fille avec tes yeux et tes cheveux. Une petite fille avec ton sourire et ta douceur... Et si Dieu est prêt à recréer une seconde fois la perfection, je veux une petite fille avec ton impertinence et tes fichues massues... Il faut bien qu’elle ait quelque chose pour se défendre de tous les pervers du pays.  

 

L’image était tellement précise, que tous pouvaient l’imaginer sans problème cette petite fille, se défendant à l‘aide de massue dans la cour d‘école contre les petits garçons qui oseraient soulever sa jupe... Et tous espéraient qu’un jour, ils la verraient en chair et en os.  

 

- Tu dois te réveiller car sans toi, il n’y a pas de nous Kaori.  

 

 


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